Diplômée en médecine spécialisée, Martine Wonner, en tant que psychiatre, mène pendant plusieurs années une carrière dans le champ de la médecine publique, privée et associative, à des postes de grande responsabilité. Lorsqu’elle est élue Députée de la 4e circonscription du Bas-Rhin en 2017, elle reprend une activité clinique auprès de personnes en situation de handicap grave. Avant d’être une femme politique, Martine Wonner est une soignante bienveillante qui a comme valeur fondamentale « Primum non nocere – D’abord, ne pas nuire ». Si elle comprend ce que vivent les soignants aujourd’hui, c’est à la fois par compassion pour les patients mais aussi pour ses pairs.
Martine Wonner est une femme d’engagements qui a choisi d’incarner des combats très forts depuis qu’elle a été élue. Forte de ses expériences tant dans le privé lucratif qu’auprès des plus grands précaires, elle a été investie par La République en Marche (LaREM) pour incarner la promesse de renouvellement de la vie politique, de dépassement des clivages gauche/droite et de l’inclusion de débats citoyens dans la fabrique de la loi, elle a constaté au fil des mois que ces valeurs affichées n’étaient qu’une façade destinée à appliquer sans réelle concertation une politique violente servant surtout de grands intérêts financiers avant le peuple français. Son souhait n’a jamais été d’être un simple rouage au sein d’un Parlement considéré comme une vulgaire chambre d’enregistrement. Au contraire, sa ligne de conduite en tant que Députée a s’est toujours appuyée sur le débat, ses moteurs étant l’évaluation et le contrôle de l’action du gouvernement.
Si elle avait déjà adopté des positions politiques fortes en décalage avec LaREM comme son opposition à l’utilisation du glyphosate, la diminution de l’AME (aide médicale d’Etat) ou à la ratification du CETA (traité de libre-échange avec le Canada), c’est avec la gestion de la crise sanitaire, qu’elle a très vite jugée calamiteuse, qu’elle s’est illustrée comme une véritable figure d’opposition.
Les décisions irrationnelles et illégales imposées par le gouvernement au Parlement furent pour elle le déclencheur d’un combat plus radical, pour la défense des libertés et des droits fondamentaux et le bien-être du peuple. Dénonçant l’état d’urgence, les maltraitances psychologiques, le recours facilité au Rivotril pour les personnes âgées, les dérives liberticides, et regrettant l’absence d’une quelconque stratégie thérapeutique, elle s’oppose frontalement au gouvernement et est exclue de LaREM en mai 2020. En cohérence avec son indignation affichée au Parlement et dans les médias, et en tant que cofondatrice du collectif Laissons les médecins prescrire créé en avril 2020, elle manifeste tous les samedis aux côtés des autres collectifs citoyens pour porter haut et fort l’accès au traitement et à une vaccination libre et éclairée.
En tant que législateur, elle ne peut tolérer la mise en place du pass sanitaire qui divise de façon discriminatoire les citoyens en deux catégories : les autorisés et les exclus. Son combat initial en faveur des soins précoces évolue donc de façon plus large vers la défense des Libertés fondamentales et la souveraineté réelle du peuple. Ces deux axes sont pour elle les fondements de la reconstruction d’une société saine et l’ADN de la force de rassemblement Ensemble pour les Libertés, qu’elle préside.